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« Il y aura sans doute un candidat pour incarner la sensibilité chiraquienne, si ce n'est le président lui-même qui profitera de la moindre fenêtre de tir. (…) A force de laisser dire et de passer leur tour, les chiraquiens ont conduit la coalition des frustrés de leur propre camp à s'organiser autour de Sarko, faute d'un effondrement de plus en plus hypothétique du ministre de l'Intérieur. Dès lors qu'ils ne pèseront plus que de façon résiduelle, le pouvoir passant de façon subliminale de l'Elysée à la Place Beauvau, le regard des Français sur les hommes qui revendiquent la charge suprême va-t-il changer ? »
Hubert Coudurier, Le Télégramme

À la confusion générale, s’ajoutent les enchères. En réalité, on ne devait pas imaginer saine bataille dans la situation de pourrissement qui a prévalu jusqu’à ces élections à la Fédération Togolaise de Football (FTF). Date fatidique, mardi 9 janvier 2007. Mais avant, c’est un grand B… de course folle. Des candidats, pas un seul, qui appellent à gauche et à droite pour solliciter des voix en doublant la mise des adversaires. Et le tout se passe actuellement à coup de millions, même si ce sont des Francs CFA. Au-delà du côté sensationnel, c’est le football togolais qui se construit un piège sans fin et sans précédent. Cette façon de faire deviendrait-elle la règle, désormais? Un président élu dans de telles conditions, à ce prix là, ne prendrait pas la FTF pour sa propriété personnelle ? La zone d’ombre est totale et on y perd la tête…