Profil
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
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Faure Gnassingbé obéit à une logique implacable alternant entre ses deux leviers principaux : Politique et Développement. Cette logique vient de quitter le champ politique pour s’ancrer dans celui du développement clairement confié à Gilbert Houngbo de nouveau. Ainsi sur le plan développement, lui, Faure, n’aura que des arbitrages à faire confiant les opérations à son PM. Il fallait d’ailleurs s’y attendre. Tellement la satisfaction de Faure vis-à-vis de Gilbert Houngbo était grande et immédiate. Le premier indicateur était la nomination de l’amie du PM Houngbo, Mme Dogbé comme directrice de cabinet de Faure Gnassingbé assez tôt dès l’arrivée de ce duo aux côtés de Faure. Le lien Faure-Victoire-Gilbert ne s’est jamais démenti et s’est même renforcé sous les enjeux de la campagne électorale présidentielle de Faure. Ce dernier n’ayant jamais reconduit de PM, fait ainsi entorse à cette règle pour s’assurer ses arrières en économie de développement et s’occuper réellement du jeu politique difficile qui l’attend. Passé le temps des « Et moi… Et moi » pour former le prochain gouvernement attendu tôt en début de semaine, Faure doit faire face à la pression politique du Frac, de Kpatcha, de Gilchrist et ses Amis, de la Constitution, etc. Ramènerait-il pascal Bodjona à ses côtés en le collant davantage à l’intérieur ou le lâcherait-il pour sa défense sur la scène internationale aux Affaires étrangères ? Ne nous y aventurons pas ! Tellement Faure aime surprendre et prend plaisir à la faire. Toujours est-il que la gestion du Frac et de la contestation populaire demeurent son grand défi. Ce qu’il arriverait à bien faire s’il campe adéquatement sur le terrain politique plutôt que sur l’illusion légaliste que représente Charles Debbasch à ses côtés. L’intrigue Faure a désormais une forte opposition en face de lui ; il ne peut plus feindre d’ignorer les réelles capacités de résistance qui résident dans les Fabre-Agbé-Kofi qui lui font front.
Silence
Rédigé par psa le 07/05/2010 à 21:50
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L’électorat britannique est tenté de se tourner vers les libéraux-démocrates, porteurs de nouvelles promesses face à l’ancien duopole conservateurs-travaillistes.
Rodin
Le taux d’endettement le plus élevé des pays du G20, le plus grand déficit que le pays ait connu en temps de paix. La Grande-Bretagne est confrontée à une crise qui va nécessiter des mesures douloureuses. En quelques années, l’image de l’élève modèle de la mondialisation s’est brisée. Après l’ère Blair, qui avait insufflé un dynamisme manifeste outre-Manche, le pays se cherche. En quête d’une vision. L’identité des principaux partis s’étant estompée, l’électorat est désorienté. Durant les années d’euphorie financière, les travaillistes avaient redonné une fierté au pays. Mais ils n’en ont pas profité pour mettre de l’ordre dans les finances publiques. Ils ont aussi dangereusement accentué la vulnérabilité de l’Etat en le rendant trop dépendant de la City. Victime de cette monoculture, l’industrie britannique, forte pourtant d’une longue histoire, est peu en phase avec les exigences du XXIe siècle.
La Grande-Bretagne est-elle cassée pour autant? Le slogan du conservateur David Cameron est réducteur. Il sous-estime la résilience des Britanniques face à l’adversité. On n’a jamais vu autant de particuliers créer leur propre entreprise. Des mouvements citoyens se sont mobilisés pour obtenir une amélioration des prestations du système de santé. L’éducation reste un formidable ascenseur social. La société britannique est moins déterminée par un réflexe de classe. Même si les inégalités économiques, qui étaient apparues massivement sous Margaret Thatcher, ont continué à s’accroître. Malgré sa stratégie centriste visant à élargir la classe moyenne, le New Labour n’a pas enrayé la tendance. Au point que cette même classe moyenne, plus hétérogène que jamais, est devenue davantage une figure de rhétorique qu’une réalité sociale. L’émergence des libéraux-démocrates ne traduit-elle pas les doutes de la société britannique? Conservateurs et travaillistes ayant perdu leurs divergences idéologiques fondamentales, l’électeur est tenté de se tourner vers un parti porteur de nouvelles promesses. /////////Stéphane Bussard |