Profil
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
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George Moustaki, en vie de mots, il s’en est allé sans hâte. Comme à son habitude, il s'est éteint serein, calme : une mort sans sa Solitude pour un si magique Métèque: "J’ai appris que ce qu’on croit avoir acquis n’est qu’une partie infime de ce qu’il reste à découvrir. "Georges Moustaki est décédé ce jeudi matin à l’âge de 79 ans. Il reste l’inoubliable auteur du Métèque et de Milord. Le chanteur et compositeur Georges Moustaki est décédé ce jeudi matin. C’est ce qu’a indiqué son entourage. « Il est mort au petit matin à 6H d’une longue maladie. Il était serein. Son corps sera rapatrié sur Paris », a-t-on précisé. Auteur de chansons devenues des classiques comme Milord et Le Métèque, il est décédé à l’âge de 79 ans. « J’ai vécu des choses magiques ». Georges Moustaki souffrait d’emphysème, une maladie respiratoire incurable qui l’empêchait de chanter depuis plusieurs années. En février dernier, sous oxygénation artificielle, il avait confié dans une ultime interview à Nice Matin, s’être installé à Nice pour fuir la pollution et le froid de sa chère Ile-Saint-Louis, à Paris, où il s’était installé il y a plus de 40 ans. « Je regrette de ne pas chanter dans ma salle de bains. Chanter en public, non. J’ai fait le tour. Le tour du monde et le tour des salles, petites ou grandes. J’ai vécu des choses magiques. J’ai appris que ce qu’on croit avoir acquis n’est qu’une partie infime de ce qu’il reste à découvrir », avait-il dit, ajoutant qu’il « notait encore quelques idées (de chansons). Sans hâte ». Milord, Le métèque, Piaf, Brassens… De son vrai nom Giuseppe Mustacchi, il était né le 3 mai 1934 à Alexandrie, de parents juifs grecs immigrés en Égypte. Il s’est installé à Paris en 1951 et y a fait une rencontre déterminante, celle de Georges Brassens qui l’a intronisé dans les nuits de Saint-Germain-des-Prés. C’est en son hommage qu’il a adopté le prénom Georges. Il a écrit quelque 300 chansons pour les plus grands interprètes, Piaf, Montand, Barbara, Gréco, Reggiani, avant de les chanter lui même avec succès. Ses chansons les plus célèbres restent Milord (1958), écrite pour Edith Piaf et traduite dans le monde entier, puis Le Métèque (1969), d’abord chantée par Pia Colombo et dont le refrain a fait le tour de la planète. Plusieurs autres sont devenues des classiques, comme celles interprétées en 1966 par Reggiani, Sarah, Ma liberté, Ma solitude, Votre fille a vingt ans, mais aussi La Dame Brune (Barbara, 1968), ou encore Joseph, La Marche de Sacco et Vanzetti. Joseph, Ma Solitude, etc. Puis mon préféré, longtemps assumé diversement : Le Métèque et ces phrases magiques de la dernière strophe... en réalité, tous les mots de cette odyssée lyrique d'une vie remplie de liberté. Le Métèque Avec ma gueule de métèque De Juif errant, de pâtre grec Et mes cheveux aux quatre vents Avec mes yeux tout délavés Qui me donnent l'air de rêver Moi qui ne rêve plus souvent Avec mes mains de maraudeur De musicien et de rôdeur Qui ont pillé tant de jardins Avec ma bouche qui a bu Qui a embrassé et mordu Sans jamais assouvir sa faim Avec ma gueule de métèque De Juif errant, de pâtre grec De voleur et de vagabond Avec ma peau qui s'est frottée Au soleil de tous les étés Et tout ce qui portait jupon Avec mon cœur qui a su faire Souffrir autant qu'il a souffert Sans pour cela faire d'histoires Avec mon âme qui n'a plus La moindre chance de salut Pour éviter le purgatoire Avec ma gueule de métèque De Juif errant, de pâtre grec Et mes cheveux aux quatre vents Je viendrai, ma douce captive Mon âme sœur, ma source vive Je viendrai boire tes vingt ans Et je serai prince de sang Rêveur ou bien adolescent Comme il te plaira de choisir Et nous ferons de chaque jour Toute une éternité d'amour Que nous vivrons à en mourir Et nous ferons de chaque jour Toute une éternité d'amour Que nous vivrons à en mourir Silence
Rédigé par psa le 23/05/2013 à 06:19
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C’est le nom de l’État : l’État du peuple rouge, l’Oklahoma. Une tornade dévastatrice vient d’y faire fureur, et rien n’est terminé. Entre désolations, secours et prières, Oklahoma doit survivre dans ce couloir des tornades.
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