Profil
Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Notre ami Pierrick Sorin est à Genève cette semaine avec une dizaine d’artistes illusionnistes comme Guy Cassiers et d’autres irrésistibles réputés que sont Fredo Viola, Wayn Traub, Hiroaki Umeda, Tim Etchells, Peter Von Poehl, Pierre Droulers, etc. Ceci tombe bien : Zurich n’est pas loin de Genève. Ainsi, Rock Gnassingbé et Gabriel Ameyi pourront se rendre aussi à Genève, après Zurich, le lieu de leur rendez-vous de la dernière chance avec les autorités de la FIFA. Une ultime rencontre avec le plus profond de leur moi, leur moi dernier dirait le pathétique Pierrick. Objectif de nos autres amis Rock et Gabriel, mettre fin à cette ridicule association qui, une fois de plus devient gênant pour tout le monde, pour tout un pays. Cette séance de prolongation et de crêpage de chignon à la direction du football togolais doit cesser. Élections, nouveau bureau et on en parle plus. Fin de séquence pour cette auto filmage où les deux seuls acteurs sont aussi les auteurs de l’imbroglio.


Pierrick Sorin: La femme crêpée
Pierrick Sorin: La femme crêpée
Petit déjeuner : je me prépare des crêpes. J’adore manger des crêpes, le matin.
Seulement le matin.
Je ne sais pas pourquoi. Affaire de métabolisme ? Chimie secrète du corps ?
Souvenirs inconscients ?
Je les aime épaisses et pas trop cuites, avec juste un peu de sucre.
Pierre, béat et songeur, assis à une table, déguste sa crêpe.
J’apprécie leur contact, sous mes doigts, dans ma bouche, leur peau est élastique.
J’aimerais vêtir une femme à la fine silhouette, de crêpes. Des pieds jusqu’à la tête.
Je l’appellerais : « la femme crêpée » ou alors « la crêpière »
ou encore : « La femme en peau de crêpes  ».
Fondu enchaîné très lent sur la surface mouchetée de taches brunes d’une crêpe (plein cadre). Pierre l’effleure de ses doigts.
Atelier de Pierre. Plan taille : une femme de dos, nue.
Pierre appose des crêpes sur son corps. Il les badigeonne avec un sirop de sucre pour qu’elles adhèrent à la peau.
Paul (l’ex-beau-frère de Pierre) assiste à la scène, en retrait. Il s’adresse à Pierre :
C’est un peu moins ringard que tes autres idées.
Mais ça n’va pas plus loin que du Jean-Paul Gaultier.
Ellipse. La femme est maintenant debout, le corps entièrement moulé dans sa combinaison alimentaire. Elle prend une ou deux poses.
Des crêpes se détachent, tombent au sol, découvrent partiellement son ventre et ses seins. Pierre, d’un geste pudique, occulte l’objectif de la caméra.
Fin de la séquence. ///// Pierrick Sorin


Diplomatie Publique


Rédigé par psa le 23/08/2009 à 23:23



Celle qui écrit ces lignes faisait partie d’un gouvernement de réformes démocratiques qui a précipité le Québec dans la modernité : Lise Payette. Ici, elle établit un lien pertinent sur la nécessité pour les États-Unis d’avancer vers cette réforme de leur système de santé qui tourne, actuellement, en bataille idéologique. Et pourtant elle est indispensable dans la société la plus riche au monde. Riche, dites-vous ? Non ! Seulement, une richesse qui, dévêtue, révèle bien de tristesses dans la société américaine. Les États-Unis doivent avoir un système de santé universel digne de leur rang.


Montalivet, dans un interrogateur `Vêtu de Nu`
Montalivet, dans un interrogateur `Vêtu de Nu`
Pendant les mois qui ont précédé la réforme de l'assurance automobile, quand le Québec tout entier était contre, je gardais en tête une phrase de Machiavel qui disait à peu près ceci: si vous entreprenez une réforme, sachez que vous aurez contre vous tous ceux à qui le système tel qu'il est profite, aussi bien que tous ceux qui ont peur du changement et qui aimeront mieux garder ce qu'ils ont déjà. Ce n'est pas le mot à mot, mais le sens y est.
J'y repensais en regardant le président américain Barack Obama qui porte sa réforme de ville en ville, espérant que le bon sens finira par vaincre les résistances qui sont nombreuses et souvent parfaitement farfelues. J'ai frémi quand j'ai vu des citoyens américains se présenter à une rencontre avec le président, armés comme s'ils partaient pour la guerre et un commentateur expliquer que la Constitution américaine garantit aux Américains le droit de porter des armes partout, à condition qu'elles soient visibles.
Ces armes, c'est ce qu'il a affirmé, «permettent aux bons citoyens d'empêcher de méchants citoyens de commettre de méchantes actions». La réforme de l'assurance-maladie aux États-Unis n'est pas gagnée, loin de là. La tâche est incroyablement difficile. Si Obama devait échouer, il faudrait un siècle avant qu'un autre président puisse en reparler.////////Lise Payette, Le Devoir



Horizon


Rédigé par psa le 22/08/2009 à 07:07
Tags : Obama Payette Réforme Santé Notez



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