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Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Une coalition disparate s’inquiète des conséquences du boom démographique, nourri par l’immigration. Le débat sur la Suisse à 10 millions d’habitants – titre choisi par ce journal, le 22 janvier, pour souligner la vitalité démographique du pays – prend une drôle de tournure.


Souci Suisse
Une coalition disparate, aux tonalités rose-verte et malthusienne, s’inquiète des conséquences d’une croissance soutenue et de l’immigration qui l’alimente: crise du logement, enlaidissement des campagnes, surcharge de l’État providence… Le fait qu’à Genève et au Tessin des populismes obtiennent 30% des voix montre que ces angoisses ratissent large.

La Suisse récolte ainsi les fruits de son positionnement européen – hors de l’UE, mais intégrée au grand marché, profilée dans la globalisation comme plate-forme de produits haut de gamme, attirant capitaux et entreprises par des impôts bas. Efficace, cette formule ne peut fonctionner qu’avec des frontières ouvertes et un apport constant d’immigrés qualifiés.

Deux options se dessinent face à cette crise de croissance que nous traversons. La première consiste à ne rien changer et à adapter nos infrastructures à marche forcée: le coût de cette remise à niveau reste à définir, mais risque d’effrayer ceux-là même qui la préconisent. La seconde option consiste à stopper la surchauffe en augmentant les impôts et en multipliant les obstacles à l’entrée sur le marché du travail helvétique, au risque de saboter la réussite des dernières années.

Il ne faut pas compter sur le monde politique fédéral, accaparé par les prochaines élections, pour imaginer une troisième voie plus satisfaisante. C’est d’abord au niveau local, celui des communes et des cantons, que devront surgir les solutions, en matière de logement, de transports et d’environnement, qui permettront à la Suisse de demeurer un pays vivable et beau malgré une population plus nombreuse.

Le succès n’est pas garanti, mais que les malthusiens se rassurent: il y a ailleurs en Europe, parfois juste de l’autre côté du Jura ou des Alpes, des régions qui se vident. Le fait que la Suisse ait pris une autre voie doit rester un motif de réjouissance./////////Sylvain Besson


Horizon


Rédigé par psa le 20/04/2011 à 06:01



On voyait venir le Tea Party... Sa nature vraie est désormais au grand jour... Extrême et minable


La petite trouvaille du Tea Party


La photo, diffusée par courrier électronique, portait la légende suivante: «Maintenant, on comprend pourquoi il n'y a pas de certificat de naissance» -se faisant ainsi l'écho d'une frange de la mouvance républicaine qui met en doute la naissance du président Obama aux États-Unis.

Alice Huffman, présidente de la NAACP, la principale organisation de défense des droits civiques des Noirs américains, a condamné la photo et demandé la démission de son auteur, Marilyn Davenport, membre du comité du parti républicain du comté d'Orange et membre du courant ultra-conservateur Tea Party.

«Représenter le président des États-Unis autrement que comme un être humain ne peut qu'être considéré comme raciste», déclare-t-elle dans un communiqué.

Deux autres associations de défense des droits civiques se sont jointes aux critiques et appelé Mme Davenport à démissionner.


La photo, diffusée par courrier électronique, portait la légende suivante: «Maintenant, on comprend pourquoi il n'y a pas de certificat de naissance» -se faisant ainsi l'écho d'une frange de la mouvance républicaine qui met en doute la naissance du président Obama aux États-Unis.

Le président du comité républicain du comté d'Orange, Scott Baugh, a vivement condamné le message de sa collègue et a convoqué le comité pour décider des suites à donner à l'affaire. Il a cependant averti que la loi californienne lui interdisait de la démettre de ses fonctions.

«Le maximum que l'on puisse faire, c'est adopter une résolution condamnant son acte, et la pousser à présenter ses excuses et à démissionner», a-t-il dit.

Mme Davenport a réagi à l'affaire dans la presse locale, sur le ton de la plaisanterie. «Vous n'allez pas faire un scandale pour ça, non? Mais enfin ! Tous les gens qui me connaissent savent que je ne suis pas raciste. C'était une blague. J'ai des amis noirs», a-t-elle assuré au journal Orange County Weekly.



Mot à Maux


Rédigé par psa le 18/04/2011 à 23:00



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