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Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Édem Kodjo fait Officier des Arts et Lettres
Le Président de la Fondation Pax Africana pour la Paix et le Développement en Afrique, M. Édem Kodjo, ancien Secrétaire général de l’Organisation de l’Unité Africaine –actuellement Union Africaine (UA), et deux fois Premier ministre du Togo est nommé Officier des Arts et des Lettres.

Décerné au nom du gouvernement de la République Française par le Ministre français de la Culture et de la Communication, M. Fréderic Mitterrand, la distinction comme Officier des Arts et des Lettres vient saluer M. Édem Kodjo, l’homme d’État togolais, le panafricaniste convaincu ayant à son actif, plusieurs publications couvrant des domaines aussi asymétriques que l’essai, le roman et la théologie.

Cette élévation du Président de Pax Africana au grade d’Officier des Arts et des Lettres, bien qu’il eût reçu depuis dix ans déjà la décoration de Commandeur de la Légion d’honneur, est un signe qui ne trompe pas. M. Édem Kodjo est désormais retenu et inscrit sur la longue liste des créateurs dans le domaine des Arts et de la Littérature, liste qui compte des personnalités de talent et de qualité qui ont, de par la profondeur de leurs réflexions et la splendeur de leurs écrits apporté à la langue et à la littérature française, des joyaux venus d’horizons géographiques différents. Avec M. Kodjo, le Togo, son pays, figure désormais en bonne place sur cette liste sélecte.

« Je suis fier d’avoir été considéré comme l’un de ceux là. Il s’agit aussi d’un authentique outil de rapprochement des peuples, et c’est un aspect qui me réjouit profondément. J’exprime enfin ma gratitude aux autorités françaises ainsi qu’à tous ceux et celles, qui tous les jours, magnifient les Arts et les Lettres à travers le monde et certains au péril de leur vie. » a déclaré Édem Kodjo.

L’Ambassadeur de France au Togo, SEM. Dominique Renaux, présidera une cérémonie de remise de la distinction d’Officier des Arts et des Lettres à M. Édem Kodjo dans les locaux de l’Ambassade de France à Lomé, en présence de personnalités officielles et d’amis, le lundi 11 avril 2011, à Lomé, la capitale togolaise et siège de la Fondation Pax Africana pour la Paix et le Développement en Afrique.

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Rédigé par psa le 11/07/2011 à 23:30
Tags : kodjo Pax Africana Notez



Publié le 2 juin 2011, ce « Cher Nicolas » de Dominique de Villepin interpelle le Chef de l’État français. Cette Lettre ouverte veut démasquer la réalité de la gêne, voire de l’insuffisance chronique du personnage Sarkozy à remplir entièrement l’habit du président de la République française, même à quelques 300 jours des prochaines élections présidentielles de 2012. Cher Nicolas, Dominique est toujours inquiet et pas encore "indigné"; voici ce qu’il dit, ouvertement…


Cher Nicolas,
Cher Nicolas,

Je suis inquiet. C’est la raison pour laquelle je vous écris. Ces derniers mois, vous m’avez demandé plusieurs fois de venir vous voir pour connaître mon opinion. C’est toujours un peu compliqué, avec toutes ces caméras et tous ces micros, avec les arrière-pensées des commentateurs. Dans l’urgence où se trouve la France, je préfère écrire directement. L’état de stupeur et de sidération dans lequel s’enfonce la France m’inquiète et je ne vous entends pas. La France a besoin aujourd’hui d’une parole présidentielle, d’une parole qui dépasse les enjeux partisans, qui nous extirpe du fait divers pour parler à la nation tout entière.

Mais que dire ? Faites simple. Allez à l’essentiel. Touchez les cœurs et réveillez les esprits. Il s’agit de rassurer, d’expliquer, de fixer un cap. Dire que l’avalanche des suspicions et des faits divers est un brouillard dans lequel nous perdons de vue la politique elle-même. Dire que la politique vaut mieux que tout cela, que la France vaut mieux que tout cela. Dire que l’émotion n’a jamais fait une bonne politique et qu’il reste toujours une place pour la raison. Que l’heure est au rassemblement, dans la hauteur et la dignité, de tous ceux qui ont une haute idée, de la France, de la République et du service de l’État.

Quand j’ai vu les jeunes « indignés » sur la place de la Bastille, je me suis mis à imaginer un président qui irait les voir. Je me suis pris à imaginer un président qui irait à la rencontre de la foule, qui monte sur le socle de la colonne de Juillet pour discuter. J’ai des souvenirs de Chirac qui sont de cet ordre là, Chirac dans nos campagnes comme à Ramallah ou à Oran, par exemple. Des souvenirs aussi de Mitterrand se rendant dans une modeste mairie. C’est aussi De Gaulle et son extraordinaire capacité à prendre les foules au sérieux, de discours en discours.

Car voilà le vrai défi pour un président, comment faire tomber les décors de carton-pâte qu’on dresse et qu’on dressera toujours sur son chemin ? Parce que c’est l’esprit même de la cour de masquer les réalités. Comment bousculer les habitudes pour renouer le fil perdu avec le pays ? En 2007, vous avez su faire lever un espoir pour beaucoup de Français. Il est temps de retourner dans le pays pour mesurer les attentes et affronter courageusement les déceptions. C’est cela l’honneur de la République. Je mesure ce que cela exige d’efforts, de courage et de volonté.

Le défi aujourd’hui est plus grand encore. Nous avons à enrayer l’affaissement de notre pays, cette humiliation répétée sur la scène internationale, cette propension à la haine de soi qui nous mène aux fausses repentances et à une sorte de jouissance suicidaire. Il n’y a pas de demi-affaissement ou de demi-sursaut. Il y a aujourd’hui un choix à faire, pour chaque homme, pour chaque citoyen, pour chaque responsable politique. Il vous revient, en vertu de la légitimité du suffrage, d’ouvrir la voie pour que 2012 ne soit pas la lutte partisane des ressentiments et des dénonciations, mais un débat serein sur l’avenir de la France.

Saluts républicains,

Dominique de VILLEPIN


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Rédigé par psa le 03/06/2011 à 23:43



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