Profil
Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Femme à la fleur
Femme à la fleur
C’est l’un des hommes politiques d’envergure dont je reste admirateur, résolument, et je ne peux m’en cacher. Sur une plaque de huit noms de personnes de grandes intelligences politiques, des modèles publics, il y figure aux côtés de :
1. Mahatma Gandhi, pour la force de sa Non-Violence
2. Nelson R. Mandela, pour son culte de la Liberté
3. Lester B. Pearson, pour sa foi en la Diplomatie
4. Martin Luther King, pour son sens de l’Équité
5. John F. Kennedy, pour son redoutable Charme
6. Alain Juppé, pour sa Persévérance
7. Barack Obama, pour la noblesse de son Humilité, et lui
8. Édem Kodjo, pour son goût de la Modération.
Effectivement, l’un des beaux moments de ma vie civique fut en compagnie de cet Homme d’État qu’est Édem Kodjo, entre Abidjan et Dakar, il y a une dizaine d’années. Durant ce voyage, j’ai demandé exprès à être placé sur le siège à côté de lui, ayant moi-même le type de billet d’avion qui requérait ce traitement. Je suis persuadé que ce voyage m’a définitivement fait connaitre toute la dimension du personnage immense, qui depuis, m’a « fait l’honneur de son amitié », comme le disait le regretté Jean-Baptiste Monkotan qui en bénéficiait également. Bien sur, nous nous connaissons avant et avions passé de beaux moments de discussions intenses, particulièrement dans un même hôtel où nous étions descendus tous les deux à Libreville, par un hasard pur, et aussi à Lomé lors de certains de mes passages durant sa première fonction de Premier ministre commencée en 1994. Pour mémoire, comme plusieurs autres, je ne comprenais pas à l’époque sa décision d’accepter le poste de Premier ministre pour lequel il disait, un soir d’avril 1994, que le « Chef d’état m’a pressenti…». Comme hier, je me souviens avoir éteint le téléviseur et engagé une discussion avec mes frères dans la chambre d’hôtel où j’étais ce soir-là ; perplexes, nous l’étions tous. Et le lendemain, j’avais précipité mon départ de Lomé pour Niamey. C’était comme hier, ces souvenirs vivaces qui me relient au personnage d’Édem Kodjo. Et ce fameux voyage entre Abidjan et Dakar, quelque part entre ciel et terre, m’a donné le plaisir de l’explorer à suffisance. L’homme était tout simplement dense, exceptionnel et sortait du banal ordinaire des politiques et des technocrates. L’ensemble du continent africain le lui a reconnu que le président Léopold Sédar Senghor, n’a eu aucun mal a demandé à son homologue togolais d’alors, Gnassingbé Eyadema, de le présenter au poste de Secrétaire général de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), l’ancêtre de l’Union Africaine. Mais un tel destin qui vole bien haut au firmament, au-dessus de la moyenne des gens, possédait exactement la faiblesse de sa force : la confiance en l’humain. Il en gérait aussi les aléas. En conséquence, il est adulé partout à travers l’Afrique, mais pas chez les siens dans son Togo natal où la règle est de le détester. C’est cet homme, Édem Kodjo, l’homme de « Et demain l’Afrique » dont les fruits garnissent la communauté des cadres africains des grandes organisations internationales, de Washington à Vienne en passant par New York, Addis-Abeba, Abuja, Genève, Bruxelles, Rome, Tunis et autres, et même les universités à travers le monde, c’est bien cet homme qu’il me plait de saluer encore aujourd’hui avec une joie immense et un plaisir inassouvi. La raison ? Édem Kodjo, le « Jeune homme » comme dirait son épouse Da-Tina, l’éternel Dékadjê pour elle et les intimes, l’inventeur du prénom Édem, le mélomane au goût raffiné, l’Africain au verbe subtil et précis, l’architecte du Plan d’action de Lagos qui n’a pas fini de renaître sous des noms comme le NEPAD, le sportif fidèle aux longueurs de piscine quasi-journalières, cet homme de grande culture et de grande humanité fête ses 70 ans aujourd’hui, 23 mai 2008. J'aurais bien aimé assister à la simple messe prévue à cet effet ce jour à Lomé, sur invitation. Mais de loin, je me suis invité pour simplement dire : Bon anniversaire GF !


Ad Valorem


Rédigé par psa le 23/05/2008 à 08:12
Notez



Jamais l'œuvre d'un artiste vivant n'a été payée aussi cher ! Un nu du petit fils de l'inventeur de la psychanalyse a été adjugé, mardi, pour 34 millions de dollars lors d'une vente chez Christie's à New-York. C’est la nouvelle du jour sur la planète ART. Quant à la grande fonctionnaire anglaise, elle-même dont c’est le portrait, sa vie continue de changer. Depuis qu’à travers un ami, Leigh Bowery, chez qui elle avait travaillé à la boite de nuit Taboo, Sue Tilley a accepté de poser nue neuf mois durant pour Lucian Freud, et quelques jours seulement pour ce fameux tableau, jamais elle n’imaginait que les choses devaient aller si vite… trop vite même


Sue Tilley, la muse de Lucian Freud.
Sue Tilley, la muse de Lucian Freud.
« Moins connu auprès du grand public que son aïeul, Lucian Freud bat des records dans le monde de l'art contemporain. Mardi, lors d'une vente aux enchères chez Christie's, son œuvre «Benefits supervisor sleeping» a été adjugée 34 millions de dollars (22 millions d'euros). Un record pour un artiste vivant détenu jusqu'alors par Jeff Koons, dont la sculpture «Hanging Heart» avait atteint 23 millions de dollars (14 millions d'euros) à l'automne dernier à New-York. Ce nu allongé de Sue Tilley, surnommée «Big Sue» en raison de ses formes rondes, la représente vautrée dans un sofa, la chair généreuse. Big Sue est depuis des semaines la coqueluche des médias, racontant ses séances de pose avec l'artiste en échange de quelques dizaines de dollars, sans aucun regret.
Peint en 1995, le tableau de Lucian Freud était donné d'avance gagnant lors de la vente aux enchères. En 2007, un portrait de sa sœur avait atteint 19.3 millions de dollars (12.5 millions d'euros), déjà chez Christie's. Pour la maison de vente aux enchères, ce record est aussi une nouvelle preuve de la vitalité du marché de l'art aux Etats-Unis. Christie's a ainsi annoncé avoir réalisé 348 millions de dollars (225 millions d'euros) aux enchères de printemps, démentant les rumeurs de crise sur le marché de l'art aux Etats-Unis.
» Le Figaro

Big Sue
Big Sue

Ad Valorem


Rédigé par psa le 14/05/2008 à 18:19
Notez



1 ... « 85 86 87 88 89 90 91 » ... 143