Profil
Pierre S. Adjété
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Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
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Fin attendue d'une évolution
« La trêve aura été de courte durée. Depuis plusieurs mois, Nicolas Sarkozy expliquait à qui voulait l'entendre que tout allait pour le mieux entre Chirac et lui. L'intervention très consensuelle du président de la République le 14-Juillet n'en était-elle pas la preuve ? Les politesses et les signes d'unité affichés entre chiraquiens et sarkozystes à l'université d'été de l'UMP à Marseille n'en faisaient-ils pas la démonstration ? Deux semaines plus tard, ces manifestations de bonne volonté font figure de souvenirs défraîchis.
Lundi 18 septembre sur Europe 1, Jacques Chirac a remis les pendules à l'heure. Sur à peu près tous les sujets. La suppression de la carte scolaire ? « Ni réaliste ni juste. » Les régimes spéciaux ? « Il faut peut-être les étudier, mais certainement pas en vertu du principe du «y a qu'à» », a assené le chef de l'Etat. Et de lâcher, au sujet des diverses propositions de réforme lancées par le président de l'UMP : « Ce sont des mots. » En clair : avant de s'occuper de« la France d'après », Sarkozy serait bien inspiré de faire son travail actuel de ministre de l'Intérieur. Chirac n'a guère commenté le récent voyage de Sarkozy aux Etats-Unis - sévèrement jugé par l'Elysée -, sauf pour indiquer, qu'il n'avait « pas le sentiment d'avoir commis une erreur à propos de l'Irak ». Et pourtant c'est bien le sujet qui fâche. » Carole Barjon, Nouvel Observateur Ad Valorem
Rédigé par psa le 21/09/2006 à 11:31
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«Les relations internationales ne sont pas que des relations entre États »
À ses débuts, malgré la bénédiction ferme de J.J. Rawlings, Nelson Mandela et de Bill Clinton, l’homme n’avait pas toujours la faveur des Grands. Il aurait même subit une ovation de boue que très peu s’en plaindrait. Et voilà que pour lui, ses amis se sont déplacés pour l’homage grandiose d’une responsabilité savemment menée dans un monde en trouble constant. Ces amis et admirateurs dont Jacques Chirac est probablement le plus enthousisate, il les a gagné par la force de son travail, de son écoute et de sa modestie. Une personnalité qui fascine ce Kofi, comme ses anciens collègues d’Addis Abeba aiment bien le rappeler. C’est à juste titre que Kofi Annan a recu une belle ovation des 192 États membres de l’ONU ce jour même à New-York. Avant son depart effectif, il n’a pas manqué de faire son bilan d’homme de compromis …
« Lorsque j'ai pris la parole pour la première fois en 1997, l'humanité faisait face selon moi à trois grands défis. D'abord, faire en sorte que la mondialisation profite à toute la race humaine et pas seulement à ses membres les plus chanceux. Ensuite, parvenir à panser les blessures de l'après guerre froide en établissant un nouvel ordre mondial de paix et de liberté. Enfin, protéger les droits et la dignité des individus, en particulier des femmes, qui étaient si largement piétinés (…) On aimerait croire que le conflit israélo-palestinien n'est qu'un conflit régional parmi d'autres. Mais ce n'est pas le cas. Aucun autre conflit ne porte une charge symbolique et émotionnelle aussi forte parmi des gens situés si loin du champ de bataille (…) Tant que le Conseil de sécurité sera incapable de mettre fin à ce conflit et à l'occupation de près de 40 ans, en convainquant les deux parties d'accepter et de mettre en oeuvre ses résolutions, le respect pour les Nations Unies continuera de décliner (…) Notre impartialité continuera d'être remise en cause. Et nos efforts pour résoudre d'autres conflits seront entravés, y compris en Iraq et en Afghanistan (…) Nous faisons face en conséquence à des divisions qui menacent la notion même de communauté internationale, sur laquelle repose notre institution (…) au moment même où plus que jamais les êtres humains de par le monde forment une seule société. (…) Ce qui compte est que le fort, comme le faible acceptent d'être soumis aux mêmes règles et de traiter l'autre avec le même respect. Ce qui compte est que tous les peuples admettent la nécessité d'écouter, de faire des compromis, de prendre en compte le point de vue de l'autre (…) Ensemble nous avons poussé de lourds rochers vers le haut de la montagne, même si certains nous ont échappé et sont redescendus. Mais cette montagne, avec ses bourrasques et sa vue panoramique est le meilleur point de vue sur la terre (…) Même si j'aspire à me reposer du fardeau de ces rochers obstinés dans la prochaine phase de ma vie, je sais que la montagne me manquera (…) Je sais qu'au bout du compte, le travail le plus exaltant au monde me manquera» |