Profil
Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Lettre ouverte à la famille sportive togolaise


APPEL À TOUS
Chers Amis,

Comme nous le savons tous, prendre du recul permet d’avoir un regard moins subjectif sur un milieu que l’on a toujours fréquenté. Le football et d’autres sports font partie de ma vie. Depuis ma tendre enfance, j’ai été nourri au sport. Pendant une quinzaine d’années, pour avoir assumé les responsabilités de vice-président à la Fédération togolaise de Football (FTF) et président d’un club de football, j’ai cru bon de prendre du recul pour mieux appréhender les réalités de notre sport roi.

J’en suis arrivé au même constat que font tous les Togolais, toute la famille sportive en réalité : quand le football va, tous les autres sports vont aussi bien au Togo. Le football c’est l’émulation partagée, c’est le défi de la saine compétition, c’est l’exemple même de l’accomplissement et de la valorisation de soi-même et des autres, dans un esprit positif et éthique. Le football togolais requiert une gestion saine et intègre pour accomplir une si noble mission.

Ces dernières années, malheureusement, le football n’a pas donné de grandes satisfactions aux Togolais. Des jours plus glorieux ont déjà été le destin du notre football ; nous le savons bien. Nous savons surtout qu’en travaillant ensemble, en mettant nos efforts et nos capacités en commun, nous sommes en mesure de remettre l’avenir du football togolais au goût du succès, de l’honneur et de la fierté de tous les acteurs, dirigeants, supporteurs et partenaires.

APPEL À TOUS
Chers amis, l’année nouvelle 2020 nous offre une occasion unique de réaliser un destin moderne à notre football en nous réunissant autour d’une ambition élevée : l’INTÉGRITÉ génératrice de résultats pour tous. L’année 2020 doit être le début des temps nouveaux avec un souci véritable de transparence, de respect, de rigueur, de flexibilité et de résultat, à destination et au bénéfice de tous les ayants cause, notamment les citoyens ainsi que les partenaires associatifs, organisationnels et étatiques. Notre football doit remettre du sourire aux visages de tous les enfants du Togo. Et, c’est ensemble que nous allons accomplir cette œuvre majestueuse, de la tête jusqu’aux pieds.

Avec FootEthic, nous allons bâtir une Équipe de mission ; une mission claire. Avec l’Équipe FootEthic, chaque volonté individuelle et associative retrouvera le privilège de contribuer à une initiative concrète qui rétablira la fierté en chacune et en chacun de nous. Avec FootEthic, aussi clairement que possible, je nous appelle à choisir l’avenir, le professionnalisme et le renouveau définitif du football togolais.

Avec l’Équipe FootEthic, c’est une somme de riches expériences de gestion et de probité, d’écoute et de déontologie que nous allons mettre à la disposition de notre football, sans aucune réserve. C’est une conviction inébranlable ; c’est surtout un "Appel à Tous", un appel à toutes les bonnes volontés pour la renaissance et la transformation salutaire du football togolais.

Chers amis, ce tournant de refondation de notre football se doit d’être une œuvre collective dont nous serons tous fiers, depuis son commencement dans l’enthousiasme jusqu’à son parachèvement dans l’honneur. Avant tout, Équipe FootEthic est votre équipe. Équipe FootEthic reste ouverte à chaque volonté, bonne, studieuse, compétente, collaborative et déterminée.

Équipe FootEthic, sera véritablement le meilleur reflet de nous-mêmes. Alors, nous attendons de vous y accueillir pour prouver la vaillance des Togolais, et faire la démonstration que des jours de gloire sont encore à la portée de notre football.

C’est avec cette assurance, et pour bâtir et vivre un mouvement d’ensemble que je vous exprime la plus cordiale bienvenue, chez vous, dans l’équipe d’avenir, l’Équipe FootEthic
Sincèrement,


Tino ADJÉTÉ
●28 novembre 2019●



Ad Valorem


Rédigé par PSA le 28/11/2019 à 11:46



Comme quoi, chaque Constitution est la résultante d'une histoire, l'histoire partagée du monde, l'histoire des humains et de leur nature. Une histoire non seulement unique, mais une histoire universelle commune. La Constitution du Togo, une République, ne saurait échapper à cette réalité pour être taillée pour le seul plaisir d'une seule personne…


Félicitations, Monsieur le Président.



Les pères fondateurs des États-Unis ont utilisé un langage général pour décrire les motifs de destitution - les fameux «Crimes et Délits graves». La généralité de la formulation offrait la garantie que la destitution constituerait un processus politique plutôt que technique ou purement juridique. Il n'y a donc pas de définition spécifique d'un crime de destitution, au sens où il existe une définition du vol qualifié, de l'agression ou du détournement de fonds.

Mais les fondateurs de la République ont laissé des preuves assez convaincantes du type d'infractions qu'ils imaginaient. Et le président Trump -en sollicitant une ingérence étrangère dans la politique intérieure pour un gain personnel- s'est parfaitement rapproché de ces transgressions que tout autre président avant lui. Il a grandement dépassé Andrew Johnson et Bill Clinton, qui ont vécu le processus de destitution, et Richard Nixon, qui l'aurait connu s'il n'avait pas démissionné.

Comme les juristes Jean Galbraith et Michel Paradis l'ont écrit dans un éditorial du Wall Street Journal cette semaine :
« Lors de la rédaction de la clause de destitution (impeachment) de la Constitution, les rédacteurs avaient à l’esprit un épisode historique spécifique. En 1649, la Chambre des communes anglaise accusa le roi Charles Ier de trahison. Charles aurait illégalement comploté contre la démocratie anglaise et le dernier article de sa mise en accusation faisait état de connivence avec les adversaires étrangers de l’Angleterre dans sa campagne contre ses compatriotes et rivaux politiques nationaux… »

Lors de la Convention constitutionnelle américaine, Benjamin Franklin avait cité cet exemple « d’un premier magistrat officiellement traduit devant la justice publique » comme raison d'inclure une clause de destitution dans la Constitution américaine. James Madison y avait consenti, soulignant la nécessité «de défendre la Communauté (le Peuple américain) contre l'incapacité, la négligence ou la perfidie du premier magistrat », qui « pourrait trahir sa confiance en complicité avec des puissances étrangères ».

Dans la longue histoire des États-Unis d’Amérique, Trump semble être le président qui ait le plus mérité la destitution tel que l’avaient imaginé les pères fondateurs. Félicitations, Monsieur le Président.


David Leonhardt
Éditorialiste/Chroniqueur au New York Times
(Traduction Google + PSA)
[25 0ctobre 2019]


Ad Valorem


Rédigé par Pierre S. Adjété le 25/10/2019 à 11:11



1 ... « 14 15 16 17 18 19 20 » ... 144