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Pierre S. Adjété
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Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
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Joëlle Aéli, Au creux de la Verdure
Dans l’histoire judiciaire des États Unis d’Amérique, des crosseurs de la finance, ces cols blancs qui ont fait de l’escroquerie leur véritable fond de commerce, se comptent par centaine. Mais les plus célèbres que la justice a épinglés ont parfois payé sévèrement leur indélicatesse coupable. La curiosité de savoir m’a poussé vers la recherche de ce type d’information. Une fois encore, l’équipe de notre ami Tim Forbes semble mieux outillée pour aider à reconstituer la liste de ces célèbres indélicats condamnés à de lourdes peines d’incarcération. À 47 ans, condamné à 740 ans de prison, Keith Pound mourût rapidement à 51 ans laissant derrière lui son infortuné compagnon, Sholam Weiss, dans la faillite retentissante de la National Heritage Life Insurance; Sholam Weiss le premier responsable du forfait purge encore ses 845 ans de sentence à Scranton en Pennsylvanie, ramené de l’Australie où il avait fui auparavant. Selon l’étendue des chefs d’accusation et le cumul des peines qui y sont associées, de telles sentences deviennent des condamnations à vie pour la plupart de ces personnes dont le plus jeune, Kyle Kimoto, 33 ans, ne sortira qu’en 2033 s’il tient le coup, après sa fraude en Télémarketing. Bernie (pour les intimes) Madoff vient d’intégrer officiellement cette liste des condamnés tristement célèbres. Bernard Madoff avait présenté ses excuses à certaines de ses victimes qui étaient présentes lors de sa condamnation –une scène diversement interprétée, reconnaissant même que ses paroles de regret ne devraient malheureusement pas changer le mal qu’il leur avait fait. Unies dans le mal financier, certains de ces chevaliers de l’ombre ont aussi leur tableau de déshonneur que nous pouvons présenter ainsi, après analyse des fascinantes histoires de ces vies faites de démesure:
1. Sholam Weiss, 55 ans Condamnation : 845 ans Domaine : Assurance Vie 2. Keith Pound, 51 ans (mort à…) Condamnation : 740 ans (Bras droit de Sholam Weiss) Domaine : Assurance Vie 3. Norman Schmidt, 74 ans Condamnation : 330 ans Domaine : Investissement et Capitaux financiers 4. Bernard Madoff, 71 ans Condamnation : 150 ans Domaine : Placement financier et Club d’investissement 5. Frederick Brandau, 64 ans Condamnation : 55 ans Domaine : Immobilier 6. Charles Lewis, 73 ans Condamnation : 30 ans (Bras droit de Norman Schmidt) Domaine : Investissement et Capitaux financiers 7. Eduardo Masferrer, 60 ans Condamnation : 30 ans Domaine : Banque (propriétaire de Hamilton Bank) 8. Chalana McFarland, 41 ans Condamnation : 30 ans Domaine : Immobilier 9. Lance Poulsen, 65 ans Condamnation : 30 ans Domaine : Placement financier 10. Kyle Kimoto, 33 ans Condamnation : 29 ans Domaine : Télémarketing 11. Garland Hogan, 53 ans Condamnation : 28 ans Domaine : Financement/Immobilier 12. Cornelius Robinson, 48 ans Condamnation : 27 ans Domaine : Financement hypothécaire 13. John Harell, 75 ans Condamnation : 25 ans Domaine : Humanitaire et Œuvres de charité 14. Kurt Johnson, 44 ans Condamnation : 25 ans Domaine : Financement hypothécaire 15. Lou Pearlman, 54 ans Condamnation : 25 ans Domaine : Placement financier 16. Randall Treadwell, 51 ans Condamnation : 25 ans Domaine : Club d’investissement (promettant 50% de rendement annuel) 17. Steven Warshak, 43 ans Condamnation : 25 ans Domaine : Vente par correspondance (Suppléments alimentaires) 18. Samuel Israël, 49 ans Condamnation : 20 ans (10 ans supplémentaire pour évasion) Domaine : Investissement et Placement financier 19. Bernard Ebbers, 67 ans Condamnation : 25 ans Domaine : WorldCom 20. Jeffrey Skilling, 55 ans Condamnation : 24 ans (autres condamnations à venir) Domaine : Enron Mot à Maux
Rédigé par psa le 03/07/2009 à 03:43
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Jaques Leinne, Papillon de Nuit
La théorie et l’irréalisme des uns commencent à coûter cher à la collectivité. Car, les abstractions ne sont pas sans effets : elles opèrent des dommages quotidiens. C’est ce qui est observable à l’échelle de la politique togolaise dans laquelle certains sont manifestement décollés de la réalité pour errer dans la théorisation excessive. Les appartenances immédiates sont ainsi devenues réactives et ne s’inscrivent plus dans la durée, encore moins dans un souci de résultat. On tourne en rond, pourvu que l’on se réclame de cette opposition là, pourvu que l’on se déclare loin de la fameuse mangeoire. L’immédiateté a ainsi sclérosé la pensée réflexive chez les politiques togolais que leurs allégeances partisanes ont fini par provoquer un divorce quasi définitif entre ces acteurs et le bon sens; le simple bon sens ne semble plus de mise lorsque l’on se reconnait opposant togolais. Cet état de léthargie jouissif et de rêve éveillé est assez visible à l’œil nu par les temps qui courent; les présidentielles étant annoncées pour le premier trimestre 2010. Du coup les intelligences se déchaînent et la trouvaille vaut bien son pesant de neurones nécrosées: une candidature unique pour l’opposition togolaise. Évidemment, ces genres d’idées ressortent avec cette conviction persistante que l’évolution politique se ferait le Grand soir d’une élection et surtout, quelques jours après, lorsque rendez-vous sera donné pour une passation de service entre un nouveau président de la République et le sortant. C’est curieux! Il en existe encore qui pensent que l’évolution politique au Togo passe avant tout par des élections. Ce n’est toujours pas l’avis d’autres comme moi. Les faits le démontrent amplement, qu’aucun rendez-vous ne sera donné en mars prochain, disons le vendredi 19 mars 2010 à 10 :00 au Palais de congrès de Lomé, avec la «Mise en place» terminée à 9 :00 selon la formule consacrée, et ce, pour une passation du pouvoir entre Faure Gnassingbé et Gilchrist Olympio. Pas encore! Et surtout pas dans ce climat délétère sans aucune passerelle de respect, de dialogue et de confiance, sans que l’on ne soit capable de s’entendre sur le moindre dénominateur commun qu’impose à tout bon sens l’observation de cette triste réalité conflictuelle permanente! C’est pourquoi il faut littéralement sortir les réflexions des mêmes sentiers déjà empruntés pour envisager véritablement autre chose pour faire évoluer le Togo. Quoi faire? Essentiellement, se rapprocher les uns des autres et négocier un compromis réaliste, large et consensuel. Dans les démocraties, les parlements veulent dire quelque chose; mais encore… Au Togo, la présence au parlement signifie quelque chose, probablement, mais pas grand-chose et ce n’est surtout pas la preuve de la démocratie. Dans cette zone politique hybride de l’apprentissage de la démocratie, il faut s’élever suffisamment pour voir au-delà de ces cercles d’appartenance immédiate, foncièrement partisans et un brin ethnique voire servilement régionaliste, clanique et familial. Pas cet Accord politique global qui fut utile et initiatique en son temps mais ne pourrait tout régenter, mais un Compromis togolais qui rappellerait aux uns et aux autres le sens du dépassement. Il serait ainsi grand temps que des stratégies gagnantes tenant compte du pays et non des individus soient élaborées par ces opposants restés des légendes abonnées aux insuccès et qui tardent à devenir des Hommes d’État. Et sans ouvrir une guerre de génération, 2010 est une dernière chance pour cette cohorte de politiciens légendaires et particulièrement inefficaces. Il est temps de sortir de cet irréel fantasmagorique qui n’est plus drôle pour qui que ce soit, lorsque l’on n’a pas les moyens, ni la compétence et le charisme de renverser la vapeur depuis des décennies. L’idéal serait même de ne pas voir aucune de ces personnes dans le portrait comme candidats aux prochaines présidentielles. Mais évidemment, ce serait trop leur demander. Allez-y donc, et en Unique ou en Multiple, et en retour d’Ascenseur ou en course de Zémidjan, mais après, s’il vous plait, collez la sainte paix à ce peuple meurtri qui a terminé sa «Mise en place» pour votre départ… Il attend, il refuse et il se prête moins aux sauteries d’une autre époque. Sa foi fait moins loi; ses enfants ont trop péri. Merci pour tout! Merci quand même!
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