Profil
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
Dernières notes
5 Contre 108 : La Certitude du Déshonneur
29/05/2024
La Monnaie de Sang à la Togolaise
12/04/2024
Élection… Une Illusion Togolaise
22/02/2024
La RÉPUBLIQUE c'est l'ÉTHIQUE avant le DROIT
10/02/2024
À la recherche de la paix
03/11/2023
Togo… Non, Alain Foka
22/10/2023
Et Demain… Le Togo
10/10/2023
I Have A Dream… 60 Ans Plus Tard
28/08/2023
Tags
adjété
Afrique
afrique
Agbéyomé Kodjo
Bénin
canada
clinton
crise
Côte d’Ivoire
démocratie
Démocratie
Faure Gnassingbé
football
Football
France
france
Gabon
Grand Pardon
juppé
kodjo
Liberté
Mandela
Obama
obama
Politique
politique
psa
québec
Québec
Sarkozy
Suisse
Sylvanus Olympio
Symposium
Togo
togo
Édem Kodjo
Élections
Éthique
élection
élections
Archives
|
1984-2014. Trente ans déjà que l’inimitable Thomas Sankara est allé dire à la face du monde, à la tribune des Nations unies à New York –non sans avoir fait un arrêt à Harlem (Ma maison Blanche se trouve dans le Harlem Noire), que désormais « il n’y aura plus de gifles » abusives aux plus faibles de la terre. Il le disait tout en faisant comprendre « les raisons que nous avons de nous révolter ». Ce fameux discours aura bientôt 30 ans (4 octobre 2014) et, curieusement, la société burkinabé bouge avec une série de démissions de certains barons du parti au pouvoir, des déçus de Blaise Campaoré en somme. Mais Thomas Sankara ne parlait pas seulement aux Burkinabés ; il parlait au monde et au nom du « Grand peuple des déshérités », tous ces indignés, tous ces assoiffés de la démocratie, ces femmes et ces hommes qui aspirent au mieux-être, et à la dignité et qui sont prêts à se mettre debout pour lutter contre leurs oppresseurs toujours prêts à servir des discours évasifs, des promesses insaisissables et des exposés condescendants, particulièrement en ce début d’année nouvelle : « l’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère ». L’essentiel de l’intervention historique de Thomas Sankara reste pertinent encore de nos jours, en Afrique et au-delà. Un discours d’espoir.
|