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Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




D’accra, Aminu Akubakar nous apprend que le rendez-vous de Barack Obama avec l’Afrque de ses ancêtres est une grande réussite. On ne s’attendait pas à moins…


Méditations
Méditations


Quand la trompe traditionnelle légèrement éraillée a retenti samedi pour accueillir Barack Obama, premier président américain noir, l'émotion le partageait au sourire sur le visage de ce fils d'immigré kényan avant de prendre la parole devant le parlement ghanéen au grand complet.
Pour un tel évènement historique - la première visite du président américain en Afrique noire - le parlement national était trop petit et le "tout Ghana" s'est donc retrouvé samedi dans l'immense palais des congrès d'Accra, tendu du plus célèbre tissu multicolore ghanéen, le kente. Le bâtiment a évidemment été repeint et les pelouses tondues.
Dans la salle, l'émotion et la fierté était palpable sur tous les visages. De nombreux honorables députés avaient pour la circonstance revêtu leur tenue traditionnelle, un grand pagne laissant l'épaule droite dénudée. On s'évente, on chuchote et on se tait quand, du balcon surplombant la scène, une chorale entonne magnifiquement a capella l'hymne américain et enchaîne avec le ghanéen.
Clin d'oeil au "candidat Obama" et à son plus célèbre slogan de campagne, le balcon est barré d'une grande banderole où l'on peut lire "Yes, together, we can, "Oui, ensemble nous pouvons".
Première à prendre la parole, "Madame Speaker", la présidente du parlement Joyce Bamford Addo, est aux anges. A chaque nom qu'elle égrène, celui d'Obama, assis juste à sa gauche, du président John Atta-Mills, la salle ponctue par un très britannique "yeaah", comme à la Chambre des Communes.
Les anciens présidents ghanéens John Kufuor, et surtout Jerry Rawlings, l'ex-capitaine d'aviation putschiste et dont le parti et le candidat sont aujourd'hui au pouvoir depuis six mois, ont eux aussi droit à un solide "yeaah".
"Akwaba, akwaba, akwaba". En boubou blanc et bleu, John Atta-Mills souhaite trois fois la bienvenue à son hôte et mesure, presque avec recueillement, lui l'éternel opposant, l'instant historique pour son pays et l'Afrique. "Nous sommes profondément inspirés par vous et encouragés par le fait que vous ayez choisi notre pays, c'est un encouragement non seulement pour le Ghana mais pour tous nos frères et soeurs d'Afrique", dit-il à l'adresse de Barack Obama, lui-même visiblement grave et ému.
Mais très vite le légendaire sourire de campagne du candidat Obama revient quand il monte à la tribune d'un pas alerte pour un grand discours sur l'Afrique, la démocratie, la bonne gouvernance.
La trompe retentit quand il quitte son fauteuil pour aller au pupitre. "J'aime ça, j'aime ça, merci! on dirait Louis Armstrong".
"Je pense qu'on devrait avoir ça au Congrès (américain) lance un Obama hilare et ravi, sous les rires des 1.500 personnes dans la salle.
L'Afrique encore et toujours: Barack Obama ponctuera ensuite son discours de fonds d'une multitude de références à ses origines africaines et kényanes: son grand-père cuisinier pour des colons britanniques qui l'appelèrent "boy" toute sa vie, son père éleveur de chèvres dans un village minuscule et lui-même dans les veines de qui coule du "sang africain".
La famille Obama -le président, son épouse Michelle et leurs deux filles Malia et Sasha- devait ensuite continuer ce retour aux sources africaines en se rendant au fort esclavagiste de Cape Coast, témoignage de la tragédie que constitua la traite négrière pour l'Afrique.
Barack Obama devait s'exprimer dans cette imposante bâtisse tournée vers la mer et d'où des milliers d'Africains partirent vers l'Europe, l'Amérique et les Caraïbes pour un voyage sans retour.

Horizon


Rédigé par psa le 11/07/2009 à 15:58
Tags : ghana Obama Notez



Un banal article de Roy S. Johnson sur Yahoo Sports, S’il n’y avait pas les Williams (If there had been no Williamses), et illustré par les deux photos suivantes a déclenché un torrent de commentaires sur le Net, de vendredi à samedi, et n’est pas prêt de s’arrêter même si le rythme des avis donnés a diminué au soir du samedi. Intéressant de savoir que les sœurs Williams déclenchent encore tant de passions. De leurs dénigreurs à ceux qui les épouseraient toutes les deux s’ils pouvaient, les propos étaient assez instructifs. Un brin méchant envers Serena et Venus au début, ces propos sont devenus reconnaissants des efforts consentis par les parents, surtout la vision qu’avaient eu Richard Williams en amenant ses filles au tennis, avec la conviction qu’elles pouvaient aussi s’y éclore. Le résultat est fantastique. Mais alors, se pose aussi cette situation bizarre que Serena Williams dont les résultats plus éloquents cette saison, demeure No 2 derrière Dinara Safina. Et cela alimente aussi les échanges sur le Net et ajoute du piquant et des sous-entendus aux discussions dont cet extrait est éloquent.


Serena Williams: Une Vraie Fausse Deuxième
J'ai lu, lu et lu certains commentaires ici. Commençons par offrir à ces deux femmes une spectaculaire ronde d'applaudissements. Depuis le jour de leur adhésion à la WTA Tour, elles ont été bombardées de commentaires négatifs. Essentiellement parce qu'elles sont noires. Si les sœurs William étaient blanches, vous n’aurez jamais entendu de telles plaintes de la plupart des gens. Leur bilan parle de lui-même, les titres du Grand Chelem parlent pour elles, les titres remportés dans les tournois de parlent d'eux-mêmes, leur détermination et leur volonté (par exemple de ne pas jouer le Indian Wells) parle d’eux-mêmes. Personne ne leur a concédé des trophées, elles les gagnaient. Tout est le résultat de leur travail acharné, leur dévouement, leur amour pour le jeu et elles sont toujours là. Chercher toutes les autres joueuses qui avaient débutées avec elles? Elles sont toutes à la retraite. Imaginez ce qui se serait passé si elles jouaient 30 tournois par année. Célébrons-les comme les deux grandes femmes sportives dans le monde du tennis. Elles le méritent et je ne doute pas que l'histoire du sport les retiendra comme de grandes championnes, quoi que disent les gueulards et les plaingnards.

Serena Williams: Une Vraie Fausse Deuxième
I read, read and read some comments on here. Let us give these two spectacular women a round of applause. Right from the day they joined the WTA tour, they have been bombarded by negative comments. Mostly because they are black. If William’s sisters had been white, you will never hear such complaints from most of the people. Their record speaks for itself, the grand slam titles speaks for themselves, the tournament titles talk for themselves, their resolve and determination (For example not playing the Indian Wells) talks for itself. No one is handing them trophies, they earned them. It’s their hardwork, their dedication, they love for the game and they are still around. Look where all the other players who were playing with them are? They are all retired. If we have expected them to play 30 tournaments a year, imagine what would have happened. Lets us celebrate them as two outstanding sports women in the world of tennis. They deserve it and I have no doubt that they will go down in the history of sports as great champions, no matter what the whiners and complainers do.

Ad Valorem


Rédigé par psa le 04/07/2009 à 19:35
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