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Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




«Le trop peu, trop tard», plaie de l’Union européenne, n’est plus tenable. Athènes brûle ! Il y a urgence, et tout le monde est dans la boue. Sur la place Syntagma, au centre d’Athènes, les partisans du non manifestent leur joie. Les Grecs ont largement rejeté le plan des créanciers. Une ère d’incertitude s’ouvre ; les financiers doivent revoir leur copie. L’austérité financière est contraire à la volonté populaire. Le résultat du référendum de dimanche exige une riposte immédiate, et un langage de vérité sur l’avenir de la Grèce dans la zone euro.


La démocratie triomphe de la finance

Athènes brûle-t-elle? La réponse, avec la victoire annoncée du non au référendum de dimanche, est affirmative. Même si son objet n’était pas l’appartenance de la Grèce à l’Union européenne ou à la zone euro – mais les propositions de l’Eurogroupe du 25 juin –, tout, dans ce résultat, a valeur de séisme: l’ampleur du non; le vocabulaire de combat du premier ministre, Alexis Tsipras; et le fantôme d’une panique illustrée par la fermeture des banques et de la bourse helléniques.

Athènes brûle, oui, et le spectacle paradoxal des touristes européens, indolents, souriants d’être là, quelle que soit leur nationalité, dans ce pays accueillant, dans ces sites antiques, sous le soleil et sur les plages, ne doit pas faire oublier les risques encourus.

Incendie politique d’abord, dans une Grèce plus divisée que jamais, où la coalition de gauche radicale semble résolue à poursuivre sa dangereuse partie de poker visant à obtenir ce que Bruxelles continue de refuser: l’annulation pure et simple d’une partie de ses dettes, assortie d’un moratoire sur le paiement du reste. Incendie social, tant la combinaison de la crise, de l’austérité et des convulsions électorales placent les couches les plus faibles de la population, et la jeunesse hellénique, le dos au mur. Incendie financier, car l’actuel défaut de paiement, s’il perdure, risque de relancer les pires craintes sur la monnaie unique. Incendie communautaire enfin, car lorsque le chantage remplace la confiance, avec mensonges et promesses non tenues à l’appui, le pire ne peut jamais être écarté.

Et maintenant? La seule réponse possible, comme lors de tout départ d’incendie, est de se ruer en bon ordre pour l’éteindre. Le «trop peu, trop tard», plaie de l’UE, n’est plus tenable. L’économie et le peuple grecs ont besoin d’un horizon, et de vérité. Celle-ci ne doit plus être masquée par des conditions impossibles à remplir, des réformes qui patinent, et un calendrier de remboursements ou de recettes fiscales intenables.

Alexis Tsipras a pris le risque d’attiser les flammes en affirmant que des solutions existent, sans le démontrer. La franchise doit donc désormais faire partie du dispositif anti-incendie. Si la sortie d’Athènes de l’euro doit, pour l’avenir de la monnaie unique et la stabilité de cette zone monétaire, être le prix à payer pour stopper le sinistre contagieux rallumé par ce vote populaire, alors cela doit être dit, puis mis en œuvre. Il y a urgence. //////Richard Werly

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Rédigé par psa le 06/07/2015 à 00:19
Tags : Europe Grexit Notez



100% des citoyens n’ont pas besoin de voter pour refléter la réalité du changement au Togo ou ailleurs. Les lois de la statistique ainsi que les méthodes des sondages le prouvent assez : un nombre restreint d’individus, aléatoire, doit être représentatif du désir et de l’opinion de la majorité ou de la totalité de la population.


Aux portes du Changement au Togo
100% des citoyens n’ont pas besoin de voter pour refléter la réalité du changement au Togo ou ailleurs. Les lois de la statistique ainsi que les méthodes des sondages le prouvent assez : un nombre restreint d’individus, aléatoire, doit être représentatif du désir et de l’opinion de la majorité ou de la totalité de la population.

On a donc pas besoin d’interroger chaque togolais pour savoir l’opinion générale de la population au sortir des élections présidentielles de ce samedi 25 avril 2015. Lomé, capitale du Togo et lieu de convergence de l'ensemble des populations togolaises, donne aussi le reflet de ce changement attendu si longtemps dans tout le pays.

Quel que soit le taux de participation, si les règles de jeu sont préservées et les résultats bien protégés et étanches, donc suffisamment aléatoire, le tout doit donner le changement de CAP pour le Togo. Seules les indécentes manœuvres de M. Gilbert Bawara sont désormais à craindre.

Car, malgré l’Accord intervenu avec le soutien des Chefs des Missions d’observation présentes au Togo, l’ami Bawara, ministre de l’administration du territoire, continue à dire que les résultats seront comme « valider » par son système fraudien de Faure calibre qu’est le lugubre SUCCES capable de cracher tout sauf la réalité des votes ou la « Vérité des Urnes » au Togo. Vigilance de tous les instants!

Déjà la Presse internationale présente à Lomé commence à changer de discours. Des propos comme « le président Faure Gnassingbé est donné largement favori à cause de la division des partis de l’opposition dont certains ont appelé au boycott des présidentielles » on attend dès ce dimanche, lendemain du vote, des interrogations affirmatives du genre : une « alternance est-elle possible au Togo? », la « population togolaise semble être décidée à changer de dirigeants », etc.
Faure doit le comprendre et devenir celui par qui l’alternance est arrivée…

En attendant la disparition des vrais Procès-Verbaux de l’intérieur du pays, en attendant la coupure des lignes téléphoniques et bien d’autres subterfuges et actes de résistance au changement, tout est à la vigilance.

Malheureusement, tout est possible au Togo; la facilité de la répression et le culte de la violence aidant. Malheureusement l'armée togolaise, clanique, a été dressée contre une partie de la population sous prétexte que la perte du pouvoir par la famille Gnassingbé serait la fin des populations du nord. Une vraie manipulation des consciences; un piège dont la raison doit aider à se départir autant que les démocrates togolais de toute provenance partisane. La démocratie n'est pas dirigée contre une ethnie au Togo. L'alternance pour la démocratie est facteur d'unité nationale et de développement partagé pour tous les citoyens du Togo.

Vigilance! Esperance!
Que le changement soit au Togo!

Ad Valorem


Rédigé par PSA le 26/04/2015 à 10:00



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